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Internet rend-t-il insociable ?

22 avril 2015

Bibliographie

Internet au service de la communication

Auteur : Solange ghernaouti-Hélie ; Arnaud Dufour

Source : Que sais-je ? INTERNET

 

Les reseaux sociaux créent'il du lien social

Auteur : Igor Quézel-Perron

Source : Les Echos

http://archives.lesechos.fr/archives/cercle/2011/09/22/cercle_37931.htm

 

Internet et le lien social

Auteur : Bernard Dugué

Source : AGORA VOX Le média citoyen

 http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/internet-et-le-lien-social-85727

 

Vidéo : les reseaux sociaux nous rendent insociable et égocentrique

Auteur : LeJournalduSiecleTV

Sources : INFO contre INFO Acceder à d'AUTRES verités

http://www.info-contre-info.fr/tech-web-sciences-video/cette-video-prouve-reseaux-sociaux-rendent-insociables-egocentriques

Image

Auteur : David Creuzot, Zen Pencils

Source : KONBINI all pop everything

http://www.konbini.com/fr/files/2013/10/Capture-d%E2%80%99%C3%A9cran-2013-10-10-%C3%A0-19.48.40.png

 

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22 avril 2015

Sommaire

0. Généralités :

    0.1 Sommaire

    0.2 Bibliographie

    0.3 Definition

 

1. Partie numéro n°1 :

   Favorise la sociabilité :

         * Internet au service de la communication

         * Les reseaux sociaux créent'il du lien social

         * Internet et le lien social

 

2. Partie numéro n°2 :

   Favorise l'insociabilité :

         * Vidéo : Les reseaux sociaux nous rendent insociable et égocentrique

         * Image

 

9 mars 2015

Internet et le lien social

http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/internet-et-le-lien-social-85727
Auteur : Bernard Dugué
Résumé :
Source : AGORA VOX Le média citoyen
Chaque innovation technique majeure suscite des interrogations d’ordre sociologique et anthropologique car l’homme est autant l’inventeur de ces instruments inédits pour agir et communiquer, que le sujet transformé par des mêmes instruments. Une formule glissée en forme de boutade allégorique dirait que les techniques inventent les hommes. Autrement dit, l’homme qui use des outils mis à sa disposition n’est plus le même comme le pensait Ellul. Et que la société s’en trouve également transformée. Le 20èmesiècle a vu émerger des innovations qui ont transformé complètement l’existence dans les pays industrialisés. Rien que les médias ont suscité un impact sur le cerveau des individus qui en peu de temps, ont eu accès à des informations sans délais, directement envoyés depuis chaque endroit de la planète si bien qu’un sentiment de vivre dans un village global s’est dessiné peu à peu dans les esprits. Radio et télévision ont diffusé des dépêches en direct alors que le téléphone a lui aussi révolutionné le lien entre les individus, leur permettant de se parler en transgressant les limites spatiales de l’éloignement. Ce maillage médiatique a subi deux extensions, d’abord avec la téléphonie mobile qui a permis à tout un chacun d’être joignable où qu’il se trouve, contrairement à la ligne fixe imposant à la personne d’être joignable à son lieu de travail ou son domicile. Ensuite, l’avènement du réseau Internet à permis aux individus de communiquer, d’échanger des messages sans être tributaires de l’inertie du courrier postal. Mieux encore, chaque internaute peut devenir à son tour un diffuseur d’informations, de textes, de vidéos. L’hégémonie des médias contrôlés par les médiarques et autres patrons de presse et de télé a été renversée. Ce long processus de chevauchements et rivalités médiatiques vient de culminer récemment avec les opérations menées par Julian Assange et son site Wikileak. Le second emblème des transformations liées à l’Internet, c’est sans hésitation le réseau Facebook. Internet est aussi le prolongement des maisons d’édition à travers les blogs où chaque publie sans passer par les fourches caudines d’un comité de lecture pas toujours impartial. C’est aussi un dédoublement à l’infini des débats publics, chacun pouvant intervenir sur un forum sans la permission d’un modérateur et la contrainte du timing.
 
Comment Internet crée-t-il du lien social ? Ou du moins comment modifie-t-il le lien social et le cas échéant, quel type inédit de lien social nous est rendu possible grâce à Internet ? Ces questions sont d’actualité, offrant sans doute des réponses attendues, convenues, somme toute triviales. L’avènement des premiers médias et du téléphone ont habitué les individus à vivre dans un monde de proximité ce qui ne signifie pas pour autant promiscuité ou intimité. L’Internet en est le prolongement. Mais au fait, savons-nous ce qu’est le lien social ?
 
Dans l’Antiquité, les citoyens se réunissaient sur l’agora dans la cité grecque. Souvent, pour gérer la cité et décider des actions à mener en vue de l’intérêt commun. On peut parler de lien social assez poussé. Un lien qui se constitue grâce à un moyen, le milieu, qui n’est autre que l’agora et qui joue le rôle d’un média naturel où les individus s’expriment et communiquent grâce à un outil, le langage. Ce lien est donc engendré grâce à des moyens mais son ressort repose sur un désir commun d’agir, de se comprendre, de vivre ensemble. La Grèce est le lieu où s’est dessiné la possibilité d’un lien social pouvant faire l’objet d’une investigation rationnelle (Platon et Aristote). Plus tard dans la civilisation islamique, un philosophe, Ibn Khaldûn, pensera le lien social avec des variantes et des nuances. Il faut dire que le contexte est différent et que dans les contrées nord-africaines, le climat et la culture ont créé d’autres formes de sociétés, notamment celles pratiquant le nomadisme. Un terme désigne la nature du lien social, asabya, l’esprit de corps. Le lien social prend un aspect spécifique, plus communautaire dans son essence, mais ce lien se manifeste par une solidarité entre les différents membres. Un lien social peut-être d’ordre spirituel, affectif, culturel, professionnel. Il n’y a pas de restriction. Dès lors que les individus sont amenés à agir ensemble, en fonction d’un intérêt partagé et réalisé en commun, ou bien à penser ensemble, il existe un lien social qui prend des formes spécifiques, avec ses ressorts et ses finalités. Famille, nation, association, travail, loisir, sport, rassemblement, fête, école, faculté, vacances, tout se prête à la production de liens sociaux pour peu que les individus le désirent. Aimer c’est regarder dans la même direction disait Saint Ex. Se lier socialement, c’est vouloir être ensemble et le cas échéant, avancer d’un pas coordonné.
 
Le lien créé par Internet possède la spécificité et la force propres aux désirs de partager mis en jeu ainsi qu’à la nature même du média dont on sait qu’il peut permettre de communiquer facilement, y compris entre inconnus cachés derrière des pseudonymes. Internet facilite les contacts et les démultiplie en abaissant le seuil d’investissement misé par chaque participant. Il devient alors facile de collectionner des amis sur Facebook ou de surcharger les forums en accumulant les interlocuteurs. Le lien social mis en jeu couvre beaucoup de monde mais il est aussi léger qu’une toile d’araignée. Un ami qu’on collectionne n’est plus un ami mais une figurine virtuelle dont Marx aurait dit qu’elle suscite une forme de fétichisme, non pas de la marchandise mais de la connectique. Néanmoins, Internet renforce dans certaines situations le lien social, en fonctionnant comme un super téléphone permettant de se voir, s’écrire, se parler. Il n’y a pas de secret dans le lien social. Tout repose sur le désir. Bien qu’étant frappé d’insociable sociabilité comme dit Kant, l’homme est contraint par diverses nécessités à s’insérer dans le social mais son désir le pousse à établir une autre forme de lien social, plus spontané, parfois plus riche, d’autres fois futile. Internet semble à première vue susciter le désir d’aller vers l’autre, surtout chez ceux qui sont en demande de ce type de relation. C’est le cas des jeunes, parce qu’ils sont en attente de levier pour vivre, exister, s’amuser, se faire des copains et amis. C’est aussi le cas des plus âgés, mais cette fois, c’est parce que la vie en a fait des gens isolés, socialement coupés par la dureté d’un système, la pauvreté des relations au travail, les aléas de l’existence, mutation, séparation chômage.
 
Internet démultiplie les opportunités pour faire du lien social et l’entretenir mais il infléchit aussi ce lien qui prend une autre nature, plus déliée, plus cérébrale, au risque d’être intellectualisé, mais en fin de compte, ce lien est complémentaire des autres formes de relations qui se nouent, avec des fils, des ficelles, des cordes, parfois des chaînes. Les relations humaines sont de nature très différentes, avec des désirs plus ou moins intenses, des intérêts variés, des durées indéfinies, des finalités d’ensemble fort diversifiées. Internet fonctionne à la vitesse des nouvelles relations sociales. Souvent éphémère. On se lie, on se délie, on se rencontre, on s’oublie. La Toile numérique ressemble de près au tissu social hyper moderne. La superficialité des échanges sur le Net traduit la réalité des relations humaines mais parfois, cache des intimités plus riches qu’un romancier ne peut l’imaginer.
16 février 2015

Les réseaux sociaux créent-ils du lien social

http://archives.lesechos.fr/archives/cercle/2011/09/22/cercle_37931.htm

 

Auteur : Igor Quézel-Perron

 Résumé :

Source : Les Echos

 

(par Igor Quézel-Perron, Eric Salmon et Partners) - Les réseaux sociaux se développent à une vitesse extraordinaire. Chacun communique ses prochains caps à franchir, cent millions pour LinkedIn, quand Facebook vise un milliard d’individus. Mais peut-on dire que ces réseaux créent véritablement du lien social entre tous ces individus ?

Les réseaux sociaux se développent à une vitesse extraordinaire. Chacun communique ses prochains caps à franchir, cent millions pour LinkedIn, quand Facebook vise un milliard d’individus. Mais peut-on dire que ces réseaux créent véritablement du lien social entre tous ces individus ?

Les thèmes de sociabilité, civilité, solidarité reviennent régulièrement parmi les sociologues pour définir le lien social(1), retrouve t’on ces composantes dans les réseaux sociaux ? Pour l’une d’entre elles, la sociabilité, il semble que oui, pour les autres, c’est beaucoup moins évident, voire paradoxal.

Georg Simmel (philosophe et sociologue allemand) définit la sociabilité comme « la base ludique de la socialisation » : elle correspond à l'ensemble des échanges d'un individu avec sa famille, ses amis, ses collègues de travail, ses voisins... Toutes ces relations constituent son « capital social ». Ainsi défini, nul doute que les réseaux sociaux contribuent à développer ces échanges, grâce à l’immédiateté d’internet et avec des ergonomies souvent ludiques: on "joue" ainsi à se contacter, de n’ importe où, sur n'importe quel sujet. D’un clic, nous faisons croître ce capital social d’une unité.

Le cas de la civilité est plus complexe. La civilité ou savoir-vivre désigne un ensemble de règles de vie en communauté telles que le respect d'autrui, la politesse ou la courtoisie. D’après Norbert Elias (écrivain et sociologue allemand), la civilité correspond notamment à une codification des règles concernant l’usage du corps, l’expression des émotions et des désirs. Depuis la Renaissance, l'évolution des mœurs a abouti à une intériorisation croissante de ces normes. Les individus sont amenés à exercer un contrôle sur eux-mêmes si bien que l'on assiste à une canalisation de la violence. Quelle ambiguïté quand on pense aux réseaux sociaux : non seulement les règles de politesse ne semblent pas particulièrement respectées, mais le corps à tendance à « s’extérioriser », et le plus problématique est l’utilisation de certains réseaux précisément pour l’expression de ses désirs plus ou moins assumés (Meetic) ou de comportements haineux que la portée et l’anonymat de ces media rendent possibles … Les réseaux sociaux, outils d’incivilité potentiels ? Le « poke » de Facebook, ou « accolade virtuelle », paraît bien faible au regard de certains excès.

Reste la solidarité, dont on attendrait qu’elle soit au cœur d’une démarche de « réseaux ». Facebook permet de s’afficher, de retrouver des contacts, et de les animer, tandis que les sites plus professionnels (LinkedIn, Viadeo etc) sont justement… professionnels, donc plutôt transactionnels. Les contacts sont intéressés. Ces sites ont démontré leur utilité, mais contribuent-ils à la solidarité entre les personnes connectées? Le rôle de Facebook ou de Twitter dans les révolutions du Printemps Arabe a été essentiel, mais s’agit-il de la confirmation ou de la naissance de nouvelles formes de solidarité ? Il semble plutôt ces réseaux ont servi dans ce cas de canaux de communication indépendants de pouvoirs en place qui muselaient les autres media.

Si les principaux réseaux sociaux ne permettent pas l’expression d’une nouvelle forme de solidarité, et au vu des commentaires précédents sur la civilité et la sociabilité, que peut-on conclure sur leur contribution au lien social?

Le lien social désigne ce qui permet aux hommes de tenir ensemble et de vivre en société. Ferdinand Tönnies (sociologue allemand) a développé l’opposition entre la communauté et la société : au lien communautaire, caractéristique de la communauté villageoise ou de la corporation de métiers, se substitue un lien sociétal fondé sur la dépersonnalisation des relations interindividuelles, la rationalité et le calcul. Le lien proposé par les réseaux sociaux n'est pas communautaire. La course au nombre de ces sites génère une multiplication d’alertes et de mails standards contribuant à la dépersonnalisation des relations, et le lien proposé par les sites professionnels est rationnel et soumis à l’intérêt et au calcul.

« L'essor de l'individualisme, le désintérêt pour la chose publique, la flexibilité du lien salarial, la crise des autorités, la désorganisation de la vie familiale, les incivilités... seraient autant de signes d'une désagrégation du lien social (2) ». Du coup, la question du « vivre ensemble » devient une des préoccupations majeures de notre époque. Les réseaux sociaux ont probablement encore à  progresser sur le chemin de la civilité et de la solidarité pour y contribuer.

(1)   Delphine Desmulier - L'abécédaire des sciences humaines - Hors-série n° 38 - Septembre/Octobre/Novembre 2002
(2)   Jean-François Dortier  - Aux sources du lien social – Revue Sciences Humaines, « Vivre ensemble » N° 33 - Juin/Juillet/Aout 2001


En savoir plus sur http://archives.lesechos.fr/archives/cercle/2011/09/22/cercle_37931.htm#vI1fxSLMw52xvjHo.99
2 février 2015

Vidéo : Les réseaux sociaux nous rendent insociable et égocentrique

http://www.info-contre-info.fr/tech-web-sciences-video/cette-video-prouve-reseaux-sociaux-rendent-insociables-egocentriques

Auteur : LeJournalduSiecleTV

Résume : "Lever les yeux ! vous ne voyer pas ce que vous ratez" denonce une géneration qui est toujours sur les reseaux sociaux et qui ne sort plus de chez eux pour faire des rencontres.

Sources : INFO contre INFO Acceder à d'AUTRES verités

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19 janvier 2015

Image

 

Auteur : David Creuzot : Zen Pencils

Résumé : Cette image montre 8 hommes et femmes, assis dans un métro, qui sont tous "plonger" dans leur Smart-phone. Ils n'ont pas de conversations entre eux car il ne font pas attention aux personnes qui les entoure.

Source : KONBINI all pop everything

 

http://www.konbini.com/fr/files/2013/10/Capture-d%E2%80%99%C3%A9cran-2013-10-10-%C3%A0-19.48.40.png

18 novembre 2014

Internet au service de la communication

Doc1

Doc_2

Doc_3

Auteur : Solange ghernaouti-Hélie ; Arnaud Dufour

Résumé :

Source : Que sais-je ? INTERNET

17 novembre 2014

Définition sociabilité

Aptitude à vivre en société.Qualité d'une personne, d'un groupe qui a des rapports sociaux faciles.Ensemble de certaines formes (intellectuelles, mondaines, etc.) que prend l'aptitude à vivre en société.

Auteur(s) :

Résumé :

Source :CNRTL

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